Publication des rapports 2024 des FCP ACTIONS 21, IMMOBILIER 21 / OCC 21
Bilan 2024 et perspectives 2025, les messages des gérants
![]() L’année a accentué les décotes qui sont aujourd’hui manifestes pour de nombreux segments du marché : – Les actions européennes versus les actions US – Les actions françaises versus les actions européennes – Les actions Value versus les actions Croissance – Les actions SMID cap versus les grandes Cap2) Comment expliquer ces nombreuses décotes ? Face aux incertitudes macroéconomiques et géopolitiques, les investisseurs ont recherché les valeurs a priori les moins risquées sans considérer la valorisation comme un critère déterminant. Ces décotes expriment une déformation du couple rendement/risque, les investisseurs recherchant une réduction significative des risques. Si les performances passées ne préjugent pas des performances futures, les performances passées matérialisent une aversion au risque très souvent exagérée. Les incertitudes actuelles vont disparaître (Ukraine, Moyen-Orient, Trump, politique en France) ; elles seront remplacées par de nouvelles, c’est le propre des marchés financiers. Entre temps, les entreprises vont continuer à fonctionner et à dégager des cashflows. Les valeurs décotées, qu’elles soient actions françaises, actions Value, actions SMID cap ou actions immobilières, doivent être mises en portefeuille. 3) Le fonds ACTIONS 21 présente aujourd’hui de très nombreuses décotes qui matérialisent autant de faibles performances que d’opportunités multiples. Le PE du portefeuille (10x) est toujours très inférieur à celui de l’indice CAC 40 (15x). Les choix sectoriels, paramètres toujours très importants pour le fonds depuis sa création, ont connu quelques évolutions notables en 2024. Nous restons positifs parce que les rattrapages des nombreuses décotes interviendront : pas tous en même temps, pas tous dans les mêmes proportions. |
– | ![]() Cette performance est satisfaisante en relatif mais décevante en absolu au regard de la forte réduction des risques bilanciels du secteur.Si la performance passée ne préfigure pas de la performance future, la performance passée impacte le niveau de risque d’un d’investissement. Pour illustrer ce propos, la stabilisation des valeurs d’actifs en 2024 est un tournant après 2 années de baisses des prix des immeubles. La probabilité d’avoir des augmentations de capital défensives sur le secteur s’est fortement réduite grâce à cette stabilisation des valeurs d’actifs. Cette réduction des risques du secteur n’a pas trouvé de contrepartie boursière, le secteur ayant réalisé une performance négative alimentée par les inquiétudes de l’élection de Donald Trump et la dissolution de l’Assemblée nationale en France. La performance passée 2024 négative alors qu’on observe une forte réduction du risque bilanciel du secteur en 2024 conduit à une amélioration du « confort » du cas d’investissement si on considère les autres risques inchangés. Les faibles niveaux de valorisation présents fin 2023 sont toujours là fin 2024 alors même que le secteur entre dans un nouveau cycle au niveau des valeurs d’actifs et offre une plus grande visibilité sur les cash-flows par action en raison de l’amélioration bilancielle des foncières. C’est donc une opinion positive renforcée sur le secteur immobilier coté de la zone euro. En quoi pouvons-nous êtres trop optimistes ? En quoi pouvons-nous être trop pessimistes ? |
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