Publication des rapports 2023 des FCP ACTIONS 21, IMMOBILIER 21 / OCC 21

Bilan 2023 et perspectives 2024, les messages des gérants

En 2023, le fonds ACTIONS 21 a réalisé une performance boursière très satisfaisante (+17%), légèrement inférieure à celle de son indice de référence (+18%).

Les résultats des entreprises ont globalement été très bons (après une année 2022 historique). Nous constatons en revanche un ralentissement au deuxième semestre pour certains secteurs, qu’il sera nécessaire de monitorer de près.

Nous avions un scénario optimiste pour 2023 sur les marchés actions en général car ils cumulaient deux éléments intéressants : des valorisations faibles couplées à des perspectives financières satisfaisantes de notre point de vue.

Alors que le marché anticipait une récession en 2023 et des résultats en forte baisse (-25%), nous tablions sur des résultats en baisse modérée. Nous avons été nous-mêmes trop prudents : les résultats 2023 des sociétés sont stables.

Favorables aux actions dans leur ensemble pour 2023, notre vision est un peu plus prudente cette année. D’un coté, les marchés ne sont plus décotés dans leur globalité. D’un autre côté, la visibilité sur les BPA* est amoindrie en raison de la situation macroéconomique. Mais globalement, rien d’alarmant. Nous ne croyons toujours pas à la récession.

Sans croissance des résultats et des multiples, la performance des actions à moyen terme doit rejoindre l’inverse du multiple de résultat des sociétés : entre 5% et 10% par an.

L’agitation mensuelle des marchés en fonction des discours des banques centrales devrait se poursuivre en 2024. Nous renforçons notre conviction sur les secteurs Value, toujours autant décotés, et sur l’analyse Value dans son ensemble : les écarts de valorisation doivent interpeller.

Les forts taux d’occupation du patrimoine des foncières cotées leur ont permis de passer des niveaux d’indexation élevés. Il en découle un niveau de croissance organique permettant de compenser, voire de surpasser, la hausse des coûts de financement. C’est donc une énième année où les cash-flows auront été en moyenne stables ou en légère croissance.
Ce constat est réalisé en moyenne sur le secteur. Les dossiers les plus faiblement endettés sont mieux armés pour voir leur cash-flow augmenter par rapport aux dossiers plus endettés. De même, les foncières détenant des actifs répondant à un besoin de base sont favorisées par rapport à d’autres typologies d’actifs, telles que les bureaux de périphérie qui voient leur utilité décroitre avec le télétravail et en absence de créations d’emploi tertiaires importantes.
Cette feuille de route très prévisible sur les résultats économiques s’est toutefois traduite par de la volatilité boursière en raison d’un scénario évolutif sur les anticipations des banques centrales. Les annonces de la Fed en fin d’année ont été le catalyseur d’un secteur qui profite des anticipations de la baisse des taux.Avec une performance annuelle de +21% du fonds sur 2023, une surperformance de +5.6% qui place le fonds en tête dans les classements (part IC), l’année 2023 traduit les prémices d’une convergence de la performance économique et boursière du secteur.

En 2024 le marché va se poser une question à laquelle personne n’a la réponse : combien de baisses des taux ?

Chacun a son pronostic. Satisfaction ou déception sur ce nombre vont alimenter la volatilité boursière en 2024 ; la volatilité économique restera faible comme toujours. Mais l’essentiel n’est pas là.

Est-il raisonnable de considérer que le niveau des taux se stabilisera en 2024 ? ça peut paraitre prudent mais c’est suffisant pour espérer une amélioration des volumes de transactions, crédibiliser les valeurs d’actifs, favoriser le désendettement, activer le processus de réduction de la décote, améliorer les flux sur le secteur…

C’est moins sophistiqué que la question du nombre de baisses, mais c’est efficace pour avoir un cap sur un secteur qui, au-delà de ses atouts structurels (forte récurrence des résultats, mutualisation du risque locatif, savoir-faire des équipes immobilières, mobilité de gestion, liquidité), présente encore aujourd’hui un niveau de valorisation historiquement faible en dépit de sa hausse de fin d’année. Sur la période de 5 ans, le secteur reste toutefois très en retard boursièrement (-16%) par rapport à sa performance économique de +37%.
Ce constat permet d’aborder sereinement la performance du secteur sur les prochaines années qui devraient voir l’activation progressive de ses catalyseurs (stabilisation, voire baisse des taux, amélioration des bilans, réduction des coûts de financement, amélioration des volumes de transactions sur les marchés immobiliers, normalisation progressive du taux de distribution des cash-flows).

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