Foncières cotées, une résurrection en deux temps
Les spécialistes du commerce et du bureau sont surveillés comme le lait sur le feu. Leur rebond se ferait en décalage.
par Valérie Riochet
Pourtant, tout démarrait bien. En début d’année, les indicateurs étaient au vert pour le secteur des foncières cotées : « L’environnement de taux bas était bien évidemment favorable à l’endettement de ces bailleurs, les baux consentis, bien souvent de très long terme, les prémunissaient contre les impayés même en cas de conjoncture plus difficile, égraine Laurent Saint Aubin, gestionnaire actions européennes chez Sofidy. Et puis le décrochage boursier a été vertigineux. » Du jour au lendemain, certains pans de l’immobilier ont été fermés, les commerces jugés non essentiels, les hôtels, les bureaux… Entre le 28 février et le 31 mars, période du début du confinement dans les pays européens, l’indice FTSE Epra/Nareit (la référence du secteur immobilier) dévissait de 43 % sur son sous-indice Retail Eurozone (commerce) ou encore de 22 % sur l’Office Eurozone (bureau). « Parce que la Bourse anticipe les événements, nous payons la facture avant les autres ! », s’exclame Laurent Gauville, directeur général délégué de Gestion 21, en comparaison de ses confrères de l’immobilier non coté. > Lire l’article complet