L’immobilier coté garde le cap, par Laurent Gauville et Pierre Pougnet
Des convictions de long terme
Un rendement élevé, solide et en croissance
Fin mars 2018, le secteur distribue près de 4,3 % de rendement, soit un niveau très proche de celui de 2007 (4,4 %) malgré une forte baisse des taux sur cette période. Plusieurs facteurs nous confortent sur la solidité de ce rendement. D’une part, les foncières cotées sont passées d’un niveau d’endettement de 55 % en 2007 à 40 % en moyenne en 2018. D’autre part, ce rendement s’inscrit dans un bas de cycle des loyers (bureaux et centres commerciaux). A titre d’illustration, nous observons sur l’exercice 2017 des gains locatifs d’environ +15 % à chaque renouvellement de bail dans les grands centres commerciaux de la zone euro. Enfin, depuis l’année dernière, le secteur profite du retour de l’inflation. L’ensemble des baux étant indexé à l’inflation ou un indice équivalant, le rendement progressera de +1,5 % à +2 % par an sur la base du niveau d’inflation actuel.