Foncières cotées, la nouvelle donne monétaire
Par : Eugénie Deloire
Entretien avec Laurent Gauville et Pierre Pougnet, gérants du FCP IMMOBILIER 21
Extrait de l’article « Investisseurs : un appétit qui ne se tarit pas »
Transformer le risque immobilier en rendement pérenne par une mutualisation et des savoir-faire immobiliers : c’est l’un des objectifs des foncières cotées. Depuis cinq ans, les performances de l’immobilier coté sont en phase avec le dividende des titres, pour la raison que les marchés actions n’ont pas pris en compte la nouvelle donne monétaire impulsée par la BCE en matière de revalorisation du capital. Et tandis que les actifs « prime » ont la préférence des investisseurs, les centres commerciaux, eux, offrent des taux de rendement toujours hauts. « Les actifs délaissés et contrariants, qui n’ont pas encore été impactés par le réajustement des taux, sont pour nous des opportunités et non des risques », affirme Pierre Pougnet, gérant de fonds de la société Gestion 21. Il ne se fie guère aux cassandres qui prédisent une propagation des difficultés du commerce anglais à la zone euro. « En cas de récession, nous serons installés sur une classe d’actifs défensive, certes sensible au cycle, mais qui couvre des besoins de base – se nourrir, s’équiper et se loger – permanents », assure Laurent Gauville, directeur général délégué de Gestion 21.
Les conditions exceptionnelles de financement ont permis aux principales foncières de réaliser d’importantes opérations au cours de l’année : Unibail-Rodamco-Westfield a levé 500 M€ à horizon 30 ans avec un coupon de 1,75 % et Klépierre, 600 M€ à 11 ans, pour un coupon de 0,625 %. Ces deux titres affichent un rendement de 9 %. « L’appréciation du risque est très différente entre le marché obligataire et actions. Les foncières ont pu profiter pleinement des conditions de financement pour augmenter la maturité de leur dette, se protéger en cas de retournement des marchés et réduire le coût moyen de leur endettement », précise Laurent Gauville, convaincu que l’heure de l’immobilier coté finira par sonner. « C’est la seule forme de détention immobilière qui répond pleinement à une demande de liquidité », ajoute-t-il.
Les conditions exceptionnelles de financement ont permis aux principales foncières de réaliser d’importantes opérations au cours de l’année : Unibail-Rodamco-Westfield a levé 500 M€ à horizon 30 ans avec un coupon de 1,75 % et Klépierre, 600 M€ à 11 ans, pour un coupon de 0,625 %. Ces deux titres affichent un rendement de 9 %. « L’appréciation du risque est très différente entre le marché obligataire et actions. Les foncières ont pu profiter pleinement des conditions de financement pour augmenter la maturité de leur dette, se protéger en cas de retournement des marchés et réduire le coût moyen de leur endettement », précise Laurent Gauville, convaincu que l’heure de l’immobilier coté finira par sonner. « C’est la seule forme de détention immobilière qui répond pleinement à une demande de liquidité », ajoute-t-il.