Foncières : la dépendance aux taux d’intérêt nominaux s’estomperait-elle ?

C’est la question que posent les gérants d’IMMOBILIER 21, un fonds spécialisé sur les foncières cotées de la zone euro, constatant que depuis quelques mois la progression des cours n’est plus liée à l’évolution des taux d’intérêt nominaux. Un constat qui validerait leur postulat selon lequel ce sont les taux réels le véritable indicateur…

« L’évolution des taux longs n’est pas le bon indicateur pour apprécier l’évolution future de secteurs ayant une sensibilité aux taux d’intérêt, mais aussi à l’inflation », écrivaient Laurent Gauville et Daniel Tondu, les fondateurs de GESTION 21, le gestionnaire du fond IMMOBILIER 21, en décembre dernier.

L’indicateur : le taux réel – Dans la mesure où les foncières ont des revenus indexés sur l’inflation, poursuivaient-ils, « ce sont les taux réels qu’il faut suivre pour estimer un impact sur les résultats ».

Pour Laurent Gauville et Daniel Tondu, tous les investisseurs n’avaient pas, en décembre dernier, intégré cette spécificité propre aux foncières, qui avaient alors souffert d’une défiance généralisée envers les secteurs dits de rente ou particulièrement endettés.

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