Foncières cotées : des perspectives favorables pour les bureaux en IDF

Les gérants d’Immobilier 21 se sont renforcés en avril dernier sur les foncières investies en bureaux franciliens, en raison notamment de l’amélioration de la croissance organique du secteur. Un autre indicateur les conforte aujourd’hui dans ce choix : le niveau du ratio loyers/salaires, qui laisse entrevoir un important potentiel de rattrapage des loyers.

L’embellie du secteur des bureaux franciliens se confirme. Outre une orientation désormais à la hausse des loyers économiques, comme le constatait Immostat en mai dernier, la progression des transactions locatives, et l’amélioration de la croissance organique des foncières investies en bureaux, un autre indicateur viendrait désormais, selon les gestionnaires du fonds Immobilier 21, confirmer le potentiel de rattrapage des loyers.

Moyenne de long terme à 15% – Cet indicateur n’est autre que le rapport entre le coût d’un poste de travail de 15 m2 et le salaire moyen annuel français. « Il s’agit d’un indicateur que nous avons créé en 2000 pour les bureaux franciliens », expliquent Laurent Gauville et Daniel Tondu, les fondateurs de Gestion 21 et gestionnaires du fond Immobilier 21. Car, en comparant l’évolution de ces deux principaux postes d’une entreprise tertiaire, il « permet de se situer dans le cycle locatif ». Or ce ratio loyers/salaire serait aujourd’hui de 12%, une valeur identique à celle de 1998, un « bas de cycle qui précédait une importante reprise du marché locatif », considèrent les gérants. Pour eux, ce niveau « suggère un important potentiel de rattrapage des loyers eu égard à une moyenne long terme de 15% ».

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